Vendredi 3 octobre 5 03 /10 /Oct 17:22

Une voix se fait entendre du fond de la pièce.

 

« - Asseyez-vous mesdemoiselles. »

 

Sandra ne l’avait pas remarqué en entrant mais un homme est assis dans un fauteuil voltaire, un homme vieux, voûté avec une chevelure blanche comme neige. Ses mains sont groupées sur le pommeau d’une canne.

 

Alex la tire par la manche et lui montre une chaise de style, Sandra s’assoit et Alex, ne trouvant pas d’autre chaise, reste debout. Sandra lorgne sur le bas de la robe d’Alex… une robe assez audacieuse qui descend à peine jusqu’au milieu de ses cuisses.

 

« - Comment vous appelez-vous ? »

« - Alex monsieur ! »

« - Appelez-moi messire, je préfère. »

« - Bien messire. »

« - Et vous mademoiselle ? »

 

Sandra met un peu de temps à réaliser que c’est elle qui est interrogée, elle est très intimidée à la fois par le personnage, la situation et le lieu.

 

« - Sa-Sandra mon-messire … »

 

Il regarde à nouveau Alex.

 

« - Tournez un peu que je vous voie. »

 

Alex virevolte si vite que sa robe se soulève et révèle un slip blanc très échancré, Sandra n’en perd pas une miette.

 

« - Pas si vite, voyons ! »

 

Alex tourne lentement, l’homme l’observe attentivement.

 

«  - Vous pourriez lever un peu votre robe, que je vois ce que vous portez en dessous ? »

 

Alex glousse et répond d’un ton joyeux :

« - Bien sur, messire ! »

 

Elle se remet face à l’homme, attrape le bas de sa robe et la lève généreusement. Comme elle lui tourne le dos Sandra ne peut voir mais imagine que la robe est relevée jusqu’au dessus de son nombril. L’homme se réajuste dans son fauteuil comme pour mieux regarder

 

« - Je peux l’enlever si vous le souhaitez. »

« - Déboutonnez-la … »

 

Alex commence à s’exécuter.

 

« - Non ! Sandra déboutonnez la robe d’Alex, je vous prie. »

 

Sandra sursaute comme si on venait de la réveiller brutalement.

 

« - Vous voulez que…. »

« - Je vous en prie. » confirme l’homme

 

Sandra se lève en proie à une grande confusion de sentiments allant de la peur panique à une grande excitation. Elle s’approche d’Alex qui l’attend avec un petit sourire d’encouragement. Elle approche ses mains du premier bouton mais manque d’assurance, le bouton résiste. En s’acharnant sur ce maudit bouton sa paume s’appuie sur le sein de son amie, elle sent son téton durcir sous sa main et ça la trouble encore d’avantage. Il lui semble qu’Alex se cambre un peu comme pour presser sa poitrine contre sa main… ou pour l’aider dans son ouvrage.

 

Le premier bouton cède enfin, puis le second, le troisième. La robe s’écarte légèrement permettant à Sandra de confirmer ce qu’elle avait senti sous sa main, les seins sont nus sous la robe. Sandra brûle d’envie de glisser sa main pour caresser un téton mais n’ose pas.

 

Elle se met à genoux pour continuer la descente… découvre le nombril, l’élastique du slip puis la vulve enveloppée de blanc.

 

« - Bien… placez-vous derrière elle et écartez. »

 

Alex se tourne vers l’homme, sa robe à peine entrouverte et Sandra se place derrière elle attrape à tâtons chaque coté de la robe et écarte doucement. Alex se raidi légèrement, l’homme pousse une sorte de gémissement.

 

« - Enlevez-là… »

 

Alex écarte légèrement les bras de son corps et Sandra descend doucement la robe. Elle cherche du regard où la poser et opte pour le dossier de son fauteuil. Elle en profite pour s’asseoir discrètement.

 

Alex est en slip et attend. L’homme savoure des yeux et fait un petit signe à son majordome qui s’approche avec un verre de bourbon posé sur un plateau d’argent.

 

« - Retournez-vous » dit-il au bout d’un petit moment.

 

Alex fait demi tour et se retrouve face à Sandra qui en profite pour lorgner ses seins. Elle sent ses tétons devenir aussi durs que ceux d’Alex. Sont regard glisse le long du ventre pour s’attarder sur le volume créé par le mont de Vénus. Comme s’il avait lu dans ses pensées l’homme reprend.

 

« - Sandra vous n’avez pas fini votre travail. »

 

Résignée Sandra commence à se déboutonner à son tour.

 

« - Vous poserez sa culotte bien en évidence sur sa robe, que je la voit »

 

Comprenant sa méprise, Sandra se lève pour rejoindre Alex. Arrivée devant elle la scrute du regard comme pour chercher une autorisation de ce qu’elle s’apprête à lui faire : la mettre nue en public. Alex lui lance un regard plus qu’encourageant, un regard coquin.

 

Sandra s’agenouille à nouveau, glisse un doigt le long de l’élastique du haut. Alex tressaille et lui chuchote :

 

« - Arrêtes tu me chatouille ! »

 

Son doigt se glisse sous l’élastique et sa main descend pour écarter le slip. Sa seconde main se glisse et le slip glisse doucement. Sandra découvre un pubis tout nu… tout lisse et des lèvres gonflées.

 

« - Enlevez-lui aussi ces tennis, je vous prie. »

 

Laissant le slip sur les chevilles Sandra entreprend de dénouer les lacets, ce qui n’est pas une mince affaire. Une fois les tennis enlevées, le slip et les petite socquettes blanches suivent rapidement.

 

Nue, Alex retrouve une liberté de mouvement qu’elle met à profit pour tourner sur elle même en de joyeux petits sautillements. Sans aucune gêne elle commence même à danser d'une façon complètement impudique.

Sandra pose le slip et les socquettes sur le fauteuil et s’assoit pour profiter elle aussi du spectacle

 

 
La suite : Alex et Sandra - 3 - le malentendu

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Vendredi 3 octobre 5 03 /10 /Oct 17:33

Alex continue sa petite danse improvisée sous le regard attentif de l’homme. Sandra n’ayant pas très envie de faire dénuder de la même façon continue de se déboutonner discrètement, retire son chemisier, descend son maillot de corps et révèle ses petits seins. Puis elle entreprend de délacer le cordon noué de sa jupe, la dégrafe et la laisse glisser sur le sol. Comme personne de semble faire attention elle en profite pour se lever légèrement et retirer prestement son string noir.

 

Alex, qui n’avait rien remarque se fige soudain dans sa danse en découvrant sa nudité, sa bouche forme un petit O de surprise puis elle lui adresse un regard complice et l’invite à la rejoindre.

 

Sandra hésite puis se lève. Son pubis, bien que tondu pour ne laisser qu’un poil ras, est noir comme l’ébène. Sa boule d’angoisse s’est peu à peu résorbée et sans être vraiment à l’aise Sandra commence à apprécier la situation. Elle tend la main pour toucher un sein d’Alex qui se laisse faire. Elle titille son téton entre le pouce et l’index sans oser regarder ni le visage d’Alex ni l’homme qui les observe en silence.

 

Sa main glisse du sein vers le ventre et descend encore puis à la naissance du pubis suit la courbe du sein et contourne la hanche pour glisser le long de la fesse dont elle suit l’arrondi pour rejoindre la raie. Se faisant elle se rapproche sensiblement d’Alex. Leurs poitrines se touchent. Alex chuchote.

 

« - T’es gonflée dis donc ! »

« - Quoi ? »

« - On est pas censé se toucher, c’est plus cher pour ça. »

« - Ah bon ? On se montre et c’est tout ? »

« - Ben oui… »

 

Sandra sent qu’elle rougit et retire brusquement sa main.

 

« - Je suis désolée, je croyais…. »

« - Je ne peux pas dire que c’était désagréable mais…. »

« - Je savais pas… »

« - J’aurais du te le dire mais je n’aurais jamais pensé que tu irais aussi loin… tu es si timide parfois. »

 

L’homme se lève d’un coup et sort, la porte se ferme et le majordome toussote.

« - Vous pouvez vous rhabiller mesdemoiselles : messire est parti, la séance est terminée.

La suite : Alex & Sandra - 4 - épilogue

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Vendredi 3 octobre 5 03 /10 /Oct 17:57

Dix minutes plus tard le majordome revient.

« - C’était très bien, bravo. Le client est très content, il a même prévu une petite rallonge pour Sandra. »

 

Il donne une enveloppe à chacune des deux filles.

 

« - Je peux vous joindre par Alex, Sandra ? »
« - Euh… oui. »
« - Enfin si vous souhaitez revenir ? »
« - Euh… peut-être… »
« - Si, si elle reviendra » assure Alex.

 

Alex et Sandra marchent ensemble dans la rue, Sandra a encore le cœurs qui bat un peu trop vite. Encore gênée par ce qu’elle a osé et ne sachant quoi dire elle part sur une banalité.

 

« - Tu as vu à quelle vitesse cet homme s’est levé ? C’est incroyable la souplesse qu’il a pour son âge ! »

Alex la regarde amusée.

« - C’est pas vrai, tu n’as pas compris ? »
« - Compris quoi ? »
« - Sais tu qui est le propriétaire du lieux où on était ? »
« - Ben… le vieux monsieur, celui qui se fait appeler messire… »
« - Pas du tout, le propriétaire c’est celui qui nous a payé, le majordome. »
« - Le majordome ? »
« - Bien sur ! Messire c’est un client… »
« - Un client ? »

 

Sandra comprend de moins en moins et son air ahuris fait rire Alex.

 

« - Attend je t’explique. Tu sais que je suis comédienne ? »
« - Oui bien sur ! »
« - Et bien cet endroit est un théâtre. »
« - Un théâtre ? »
« - Oui un théâtre érotique. Le directeur de ce théâtre joue le rôle du majordome et la pièce à jouer dépend des fantasmes du client. Celui là se voulait en vieux cochon qui reluque des petites jeunes.»
« - Il n’est pas vieux, alors ? »
« - Non il était grimé pour mieux se prendre au jeu. »
« - J’en reviens pas… t’aurais pu me le dire !»
« - Tu n’aurais pas su jouer le rôle, là tu étais parfaite dans ce personnage de l’ingénue… puisque tu l’étais vraiment. J’aurais du venir avec une autre comédienne mais je connais tes ennuis d’argent et là c’est bien payé alors j’ai eu cette idée… j’ai eu tort ?»
« -Ben… je ne sais pas…. Non. »

Elles marchent un peu puis Alex reprend.

« - Je dois te faire un autre aveu… mais là je ne sais pas si tu vas apprécier… »
« - Vas-y je ne suis plus à ça prêt… »
« - Tu n’étais pas besoin de te déshabiller, ce n’était pas prévu dans la pièce… tu avais juste à me déshabiller et à t’asseoir pour me regarder. »
« - Quoi ! »
« - Je n’ai même pas vu quand tu l’as fait ! Sinon je t’aurais fait signe d’arrêter, je te jure ! »

Une autre histoire ? C'est ici : Le string gagné

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Mardi 7 octobre 2 07 /10 /Oct 18:44

Nous avions participé à un concours sur un blog grivois amateur, plus pour participer à son animation que pour réèl intérêt pour le lot proposé : le string de Sophie, son animatrice.

La surprise a donc été totale quand l'annonce de notre victoire nous est arrivée par mail.

Une deuxième mail nous est arrivé deux jours plus tard ou Sophie nous informait qu'a la réception de notre adresse elle s'est rendu compte que nous vivions dans la même ville. Elle se proposait donc de venir apporter le lot à notre domicile si on acceptait de la recevoir, ce que nous avons fait avec plaisir.

En toute logique ce doit donc être cette Sophie qui vient de sonner à notre porte.

- Bonjour Fragon, je suis venue vous apporter le string que vous avez gagné.

- Bonjour Spohie, entrez donc.

 

Sophie entre dans une sorte de grande pièce dont on ne sait plus très bien si c'est un atelier de peintre, une salle de danse ou un salon. Au premier plan à gauche, une table de dessin avec un chevalet. Sur le chevalet une feuille blanche est attachée à une planche avec des pinces à dessin. A droite tout le mur est recouvert de grands miroirs. Au fond deux canapés forment un angle. Sur le sol des tapis passablement usagés. Sur le tapis une jeune femme brune d'une trentaine d'année... peut-être 35 ans.

 

- Je te présente Florelle, vous vous connaissez je crois.

- En effet! Je ne savais pas que... Bonjour Florelle.

Florelle et moi participions au blog sous deux pseudos différents, ce qui explique la surprise de Sophie.

- Bonjour Sophie.

 
Florelle arbore un large sourire. Puis s'excuse et monte à l'étage pour passer un coup de téléphone urgent.

 

- Aimerais-tu boire quelque-chose?

- Oui un verre de vin si tu as...

- J'ai un petit Bordeau, si ça te tente... ce n'est pas un grand vin, si tu veux, mais il se défend.

- Entendu.

 

Fragon sort 2 verres à pied et les remplis à moitié, comme le veut la tradition... le vin doit pouvoir respirer dit-on. Il observe sa visiteuse sans en avoir l'air, c'est toujours curieux de voir en réèl quelqu'un qu'on ne connaît qu'au travers de films. Sophie à l'air d'une jeune fille souriante et dynamique, elle lui sourit mais son regard explore la pièce et détaille les murs. Trois ou quatre photos sépia de nus, une vingtaine de dessins, pastels, peintures, croquis allant du paysage au nu en passant par la nature morte. Dans un coin un carton à dessin semble sur le point d'exploser tant il est plein.

 

Fragon tend le verre à Sophie qui le tiens entre ses mains comme pour le réchaufer, ils trinquent et boivent une gorgée.

 

- Je vois que tu dessines.

- C'est bien observé.

- Et les photos c'est toi qui les a faites, aussi?

- Oui

- C'est qui la fille, Florelle?

- Non... c'est une étudiante que j'ai payé pour poser, elle est modèle.

- Et tu l'as sautée?

- Non... elle est modèle, pas call girl.

- Et t'aurais aimé la sauter? Tu aimes les filles plus jeunes que toi?

- Bien sur! Pourquoi pas?

 

Une nouvelle gorgée... Sophie reste silencieuse, elle semble penser. C'est Fragon qui fini par rompre le silence.

 

- Alors où est-il ce fameux string?

Sophie esquisse un sourire coquin.

- Je le porte...

- Alors tu vas devoir le retirer pour me le donner.

- Oui, ça te gêne?

- Ah non pas du tout, bien au contraire...

 

Sophie pose son verre et passe ses mains sous sa jupe pour le retirer, elle regarde Fragon comme pour voit l'effet qu'elle produit.

 

- Tu sais Sophie, je préfèrerai que tu retire tes autres vêtements avant.

- Ah? Si tu veux ça ne me gêne pas.

- Je le sais, sans quoi je ne te l'aurai pas demandé dit Fragon avec un clin d'œil.

- On y va?

- Tiens... si tu veux vas là bas devant le canapé.

 

Arrivée devant le canapé en question Fragon allume une sorte de petit projecteur, Sophie est éclairée comme une star.

 

- T'as un camescope?

- Oui pourquoi?

- Tu me filme pour que je le mette sur le blog, ça t'embête pas?

- Non pas du tout.

 

Il sort de la pièce et revient avec un petit camescope monté sur un pied, Florelle revient avec lui.

 

- Fragon m'a parlé de ton strip, ça te gêne pas si je regarde aussi?

- Ben non, vous voulez que je danse?

- Fais comme tu veux...

- Bien, je vais faire l'annonce, tu es près?

- Ca tourne

- Bonjour c'est Sophie, je fais faire un strip pour donner à Fragon le string qu'il a gagné au concours de http://www.blogsexe.com.

 

Sophie commence ensuite une sorte de strip très sensuel. Elle prend le temps de se caresser un bras du bout du doigt puis retire lentement son top. Tourne sur elle même pour montrer ses mains dégraffer sa jupe qui tombe d'un coup sur le sol. Elle se caresse le ventre puis remonte caresser ses seins puis tourne à nouveau pour dégraffer son soutien gorge en dentelle noires.

 

Elle se tourne à nouveau, ses doigts glissent le long de sa cuisse puis effleurent sa vulve avant de monter lentement vers l'élastique pour s'y glisser.

 

- Attend! Je préfèrerai qu Florelle te le prenne et me l'apporte.

- Ben...

 

Sophie semble hésiter, Fragon la comprend.

 

- Tu n'as rien à craindre, je sais que tu as un petit fiancé et je n'aime pas jouer les seconds rôles... quand à Florelle elle est un peu grivoise mais pas lesbienne pour deux sous. Tu risques tout au plus qu'elle te regarde un peu avec ses mains...

- Bon...

 

Sophie retire les mains et laisse Florelle et Fragon s'approcher. Elle s'agenouille et passe le dos de sa main délicatement sur le vendre de Lucie puis descend et longe l'élastique.avant de glisser ses doigts pour tirer le string et achever de dénuder Sophie. 

 

Le string tombe sur ses chevilles et Florelle le regarde puis remonte en longeant de la main sa jambe puis sa cuisse puis remonte le long de la hanche et glisse vers son nombril sur lequel elle donne un petit coup de  langue.

 

La main redescend doucement, s'attarde un peu sur le pubis rasé de près puis descend sur le sexe. Le pouce longe une lèvre et l'index l'autre... Puis elle presse comme pour essayer d'en tirer du jus.

 

- Est-ce que je peux la gouter?

 

Sophie s'est laissé allé jusqu'à présent, elle s'est même regardée dans les grandes glaces comme pour profiter elle aussi du spectacle et n'a pas tellement envie de s'arrêter maintenant, l'expérience si elle est innatendue n'en est pas pour autant désagréable. Elle fait oui de la tête en poussant un petit soupir.

 

Florelle dépose un baiser sur les lèvres puis les écartes largement regarde les chairs plus tendres et très humides. Elle lèche pour gouter cette humidité puis titille de sa langue un clitoris déjà passablement gonflé. Elle le mordille tendrement puis l'écrase avec le dos de son index. Si elle ne l'avais pas replié il se serait glissé dans son vagin...

 

Ensuite Florelle s'écarte et se relève. Ce qui semble décevoir Sophie qui commençait à apprécier la situation, semble-t'il.

 

- Merci beaucoup Sophie, j'avais très envie de connaître ton gout.

- Recommence si tu veux...

- Non je ne préfère pas, je pourrais y prendre goût.

- Fragon alors... tu veux goûter?

- Ouh là non! Il ne vaut mieux pas... je ne serais pas sur de rester aussi sage que Florelle.

 

 Une autre histoire ? C'est ici : La légende de Cosne 

 

 

 

 

 

Par Fragon - Publié dans : Le string gagné
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Mercredi 15 octobre 3 15 /10 /Oct 11:22

Laissez-moi donc vous conter ce qui m'est arrivé. Vendredi dernier je suis allé me promener en forêt avec mon amie Massa Tina. Tina n'est pas de Cosne, elle vit à Sancerre mais est venue me rendre visite pendant quelques jours.

Donc vendredi nous sommes allés nous promener dans la forêt de Cosne pour profiter de ce beau soleil d'automne. Suivre la route n'aurait pas eu d'intérêt, nous sommes donc sortis des sentiers battus pour trouver un endroit calme pour y pique-niquer et..... disons pour s'y reposer. Nous avons marché une heure, peut-être une heure trente et nous sommes arrivé dans une belle clairière parsemées de jolies fleurs rouges. Nous y avons passé une agréable après-midi dans le bourdonnement des insectes et le bruissement des feuillages, cela change agréablement des bruits de notre petite ville.

En fin d'après-midi, sans doute un peu trop tard, nous sommes repartis pour Cosne. La nuit a commencé à tomber alors que nous étions encore en forêt. Rien d'inquiétant, notre forêt n'est pas bien dangereuse, même la nuit. Pourtant, à un moment, Tina me touche le bras et m'indique en silence une direction... Je regarde et je vois tout de suite ce qu'elle me montre : un feu de camp en pleine forêt. Il est trop loin pour qu'on voit ce qui s'y passe et ne semble pas très important, peut-être est-il entouré de 4 ou 5 personnes maximum.

Tina me demande si cela me semble normal et je lui avoue que je trouve curieux de camper si près de la ville, je suggère que ce sont peut-être des voyageurs perdus. Tina, qui voyage pas mal, pense plutôt qu'il s'agirait d'une bande de brigands qui se cachent en attendant de rançonner quelques voyageurs, la route qui n'est pas si loin que ça.

Je lui avoue mon inquiétude et je propose de rentrer sans plus attendre à Cosne pour signaler cette présence à nos gens d'arme mais Massa me rétorque : « - Non il faut qu'on en sache plus : combien ils sont, ce qu'ils ont comme armes et même les voir assez pour pouvoir les reconnaître s'ils vont en ville. »

Bien que je ne sois pas très rassuré je lui propose de rester ici pendant que j'essayerai d'approcher discrètement pour en savoir plus. Vous ne connaissez sans doute pas Tina mais elle n'est pas femme à avoir froid aux yeux et exige de m'accompagner. Nous enlevons donc nos chausses, nous nous emparons chacun d'un gros gourdin et nous recouvrons notre visage d'un peu de terre pour qu'il se voit moins dans la nuit.

Nous progressons par petites étapes, l'un de nous avance pendant que l'autre guette d'éventuels mouvements autour du feu. Mon cœur bat fort, je ne suis pas très habitué à ce genre d'aventure.

Nous commençons à entendre une sorte de musique... une musique très douce, quelque-chose comme une flutte de ménestrel. Cela n'est pas pour me rassurer, je me souviens avoir entendu raconter comment des brigands déguisés en ménestrels se sont introduit dans un château pour y dérober de précieux biens.

Nous arrivons dans une petite clairière et observons dissimulés dans les fourrés. Le feu est au milieu de la claire et 3 créatures semblent danser autour de lui. De toute évidence ce ne sont pas des brigands, ces créatures seraient plutôt de jeunes damoiselles nues et blondes comme les blés. L'une d'elle joue divinement d'une petite flutte et elles dansent avec une grâce infinie.

Je suis fasciné et sans savoir pourquoi j'ai une irrésistible envie d'aller les rejoindre, heureusement Tina me retient par le bras ce qui me fait revenir à la réalité. Nous sommes repartis aussi discrètement qu'on est arrivé et rentré à Cosne sans vraiment savoir s'il faut s'inquiéter de cette rencontre ou pas.

Par Fragon - Publié dans : La légende de Cosne
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