Mercredi 15 octobre 3 15 /10 /Oct 11:22

Laissez-moi donc vous conter ce qui m'est arrivé. Vendredi dernier je suis allé me promener en forêt avec mon amie Massa Tina. Tina n'est pas de Cosne, elle vit à Sancerre mais est venue me rendre visite pendant quelques jours.

Donc vendredi nous sommes allés nous promener dans la forêt de Cosne pour profiter de ce beau soleil d'automne. Suivre la route n'aurait pas eu d'intérêt, nous sommes donc sortis des sentiers battus pour trouver un endroit calme pour y pique-niquer et..... disons pour s'y reposer. Nous avons marché une heure, peut-être une heure trente et nous sommes arrivé dans une belle clairière parsemées de jolies fleurs rouges. Nous y avons passé une agréable après-midi dans le bourdonnement des insectes et le bruissement des feuillages, cela change agréablement des bruits de notre petite ville.

En fin d'après-midi, sans doute un peu trop tard, nous sommes repartis pour Cosne. La nuit a commencé à tomber alors que nous étions encore en forêt. Rien d'inquiétant, notre forêt n'est pas bien dangereuse, même la nuit. Pourtant, à un moment, Tina me touche le bras et m'indique en silence une direction... Je regarde et je vois tout de suite ce qu'elle me montre : un feu de camp en pleine forêt. Il est trop loin pour qu'on voit ce qui s'y passe et ne semble pas très important, peut-être est-il entouré de 4 ou 5 personnes maximum.

Tina me demande si cela me semble normal et je lui avoue que je trouve curieux de camper si près de la ville, je suggère que ce sont peut-être des voyageurs perdus. Tina, qui voyage pas mal, pense plutôt qu'il s'agirait d'une bande de brigands qui se cachent en attendant de rançonner quelques voyageurs, la route qui n'est pas si loin que ça.

Je lui avoue mon inquiétude et je propose de rentrer sans plus attendre à Cosne pour signaler cette présence à nos gens d'arme mais Massa me rétorque : « - Non il faut qu'on en sache plus : combien ils sont, ce qu'ils ont comme armes et même les voir assez pour pouvoir les reconnaître s'ils vont en ville. »

Bien que je ne sois pas très rassuré je lui propose de rester ici pendant que j'essayerai d'approcher discrètement pour en savoir plus. Vous ne connaissez sans doute pas Tina mais elle n'est pas femme à avoir froid aux yeux et exige de m'accompagner. Nous enlevons donc nos chausses, nous nous emparons chacun d'un gros gourdin et nous recouvrons notre visage d'un peu de terre pour qu'il se voit moins dans la nuit.

Nous progressons par petites étapes, l'un de nous avance pendant que l'autre guette d'éventuels mouvements autour du feu. Mon cœur bat fort, je ne suis pas très habitué à ce genre d'aventure.

Nous commençons à entendre une sorte de musique... une musique très douce, quelque-chose comme une flutte de ménestrel. Cela n'est pas pour me rassurer, je me souviens avoir entendu raconter comment des brigands déguisés en ménestrels se sont introduit dans un château pour y dérober de précieux biens.

Nous arrivons dans une petite clairière et observons dissimulés dans les fourrés. Le feu est au milieu de la claire et 3 créatures semblent danser autour de lui. De toute évidence ce ne sont pas des brigands, ces créatures seraient plutôt de jeunes damoiselles nues et blondes comme les blés. L'une d'elle joue divinement d'une petite flutte et elles dansent avec une grâce infinie.

Je suis fasciné et sans savoir pourquoi j'ai une irrésistible envie d'aller les rejoindre, heureusement Tina me retient par le bras ce qui me fait revenir à la réalité. Nous sommes repartis aussi discrètement qu'on est arrivé et rentré à Cosne sans vraiment savoir s'il faut s'inquiéter de cette rencontre ou pas.

Par Fragon - Publié dans : La légende de Cosne
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