Lundi 3 novembre 1 03 /11 /Nov 19:49

Avant la pose suivante, qui sera plus longue, nous avons le droit à une pause pour récupérer un peu. Traditionnellement pendant ces pauses les modèles remettent leur peignoir, ce que je fais. Mais les vêtements de Vanda sont pêle-mêle sur une chaise en bas de l'estrade, aussi elle reste nue et marche pour se dégourdir les jambes. Je ne peux m'empêcher de la regarder. Je comprend que les nus fascinent tant les artistes, c'est vraiment intéressant à observer un corps de femme. J'observe les muscles de ses jambes qui travaillent quand elle marche, ses seins qui se lèvent et d'abaissent en rythme, ses fesses qui se tendent et se détendent...

 

Le professeur prépare ses élèves pour la séance plus longue.

 

« - Nous allons travailler cette pose longue sur une variante à deux des trois grâces, un sujet classique souvent utilisé en peinture et en sculpture. Connaissez-vous la signification symbolique de ce sujet ? »

 

« - Ce sont des déesses ? »

 

« - Oui si on veut, elles sont filles de Zeus et d'Eurynomé et compagnes d'Aphrodite... Chaque grâce a son symbole : la beauté, les arts et de la fertilité ou la beauté, la douceur et l'amitié selon les interprétations. »

 

Tout en parlant le professeur s'approche de l'estrade.

 

« - Vanda mettez-vous face à la salle... oui avec un déhanché s'il vous plait. Voilà parfait. Maintenant Florelle vous allez vous mettre dos à la salle avec vote épaule gauche contre l'épaule droite de Vanda. »

 

Je retire mon peignoir et prend la place qu'il m'indique. Le professeur se recule un peu pour juger du tableau...

 

« - Florelle c'est parfait mais reculez juste un peu pour laisser un peu d'air entre vous... voilà c'est parfait ! Ca va pour vous ? »

Vanda répond pour nous deux.

« - Oui... mais 30 minutes il faudra qu'on bouge de temps en temps. »

« - Bien sur, du moment que vous retrouvez la pose... »

« - On est des professionnelles. »

« - Je sais Vanda, je sais... »

 

Dans la salle, que je ne vois plus, beaucoup de bruits que j'observe. Du papier qu'on bouge, des crayons qu'on taille, de l'eau qu'on fait couler dans des récipients en verre qui tintent, des toussotements, des bruits de pas....

 

Poser développe des capacités que le commun des mortels néglige : l'observation des bruits, des regards, la gestion de la circulation de son sang qui nécessite de petits mouvement régulier, le maintient d'un équilibre qui oblige à faire travailler constamment ses muscles. Il est aussi possible de deviner un dessin en écoutant comment il est dessiné, par exemple la personne qui est derrière moi à droite travaille à grands coups secs elle utilise sans doute un crayon qui fait « toc » quand il se pose sur la feuille. J'imagine un dessin nerveux avec de grandes arabesques qui traduisent d'une façon vigoureuse le mouvement...

 

Un événement me tire de ma torpeur. Vanda vient d'effleurer mon ventre du dos de sa main. Si vous vous souvenez de notre pose, je suis le dos vers la salle et face au mur et Vanda est face à la salle avec sa partie gauche cachée derrière moi. Si je fais ce rappel c'est que cela a une certaine importance pour la suite de l'histoire.

 

« - Prenez le temps de regarder... Concentrez-vous sur les deux modèles. Comment sont-elles proportionnées l'une par rapport à l'autre ? Comment sont-elles placées ? N'oubliez pas que la perspective joue aussi pour le nu, pensez à recréer la profondeur....»

 

Le temps passe un peu puis la main de Vanda et semble cherche par une spirale de son index l'emplacement de mon nombril sur lequel il s'attarde. J'hésite à lui envoyer un petit coup de ventre pour l'éloigner mais finalement la sensation n'est pas désagréable alors je la laisse faire.

 

« - La pose va être assez longue mais n'oubliez pas que nos modèle vont fatiguer et perdre petit à petit les tensions que vous observez en ce moment. Votre esquisse préparatoire ne doit pas dépasser 5 minutes.... Ne perdez pas de temps dans des détails superflus pour le moment.... »

 

Le majeur rejoint l'index et ensemble ils repartent à l'exploration de mon ventre, tout doucement et en l'effleurant à peine. Habituellement je suis plutôt chatouilleuse mais pas dans ce cas précis. Au contraire ce que je ressens est très doux, très diffus.

 

« -  L'équilibre est maintenu par un léger travail des muscles, observez-les et vous en apprendrez beaucoup plus sur le fonctionnement du corps humain que dans tous les manuels d'anatomies artistiques....»

 

N'allez pas croire que ce genre de chose est fréquent dans les poses, c'est bien la première fois que cela m'arrive. En général les contacts se limitent aux besoins de la pose. Le duo de doigts élargis sont cercle en descendant, passe sous le ventre et fini par effleurer les premiers poils de mon pubis avant de se retirer aussi vite qu'ils sont venus. Ce contact fugace a provoqué une réaction immédiate d'excitation, sans vraiment mouiller toutefois.

 

« -  Observez que Vanda n'est pas droite, l'une de ses épaules tombe comme son bras et l'autre se relève... ce qui laisse à penser que son bras est un peu relevé, est-ce exact Vanda ?»

 

Vanda répond d'une voix calme...

 

"- Tout à fait, monsieur."

 

Les doigts sont remontés, l'index explore le fond de mon nombril pendant que le majeur forme un demi cercle assez large à l'extérieur. Mon début d'envie ne s'arrête pas pour autant et ce n'est pas la sensation toujours présente derrière moi de la salle d'observateurs attentifs qui me calme, bien au contraire. Je risque un regard vers Vanda, elle regarde fixement la salle comme sa pose l'exige... j'aurais pourtant bien lui faire comprendre que je ne suis pas lesbienne, qu'il y a erreur sur la personne.

 

" -  Non ! Que faites vous ? Vous ne voyez pas sa crête iliaque ?"

" - Si monsieur..."

" - Et bien dessinez-là bon sang ! N'ayez pas peur ! C'est un os, même s'il est enrobé de graisse, un os ! Pas de la guimauve....»

 

Lentement mais sûrement l'index descend verticalement par rapport depuis le nombril, traverse de haut en bas mon pubis et longe délicatement l'extérieur de ma lèvre droite. Cette fois je mouille vraiment.

 

" - Vous avez peur des pubis ?"

" - Non monsieur mais...."

" - Vous avez peur de la censure ? Nous ne sommes pas censurables ! Des pubis on en voit sculptés dans tous les jardins publiques, peints dans tous les plus grands musées du monde !"

 

Lorsque l'index remonte le long de ma lèvre droite, le majeur le rejoint de l'autre coté le long de ma lèvre gauche. Le duo s'arrête puis exerce une pression légère sur mes lèvres, comme s'il voulait l'empêcher de s'écarter pour ouvrir mon passage. Je respire d'une façon plus saccadée et essaye de me re-concentrer sur ma pose.

 

" - Ah.... Mais c'est pas mal du tout ça ! Rehardez ! Tout est posé en quelques traits, les poses sont campées, on comprend le mouvement et le rapport entre les modèles... c'est presque dommage de ne pas l'arrêter là vous ne croyez pas ?"

"- Euh... si."

"- Et bien suivez votre idée ! Arrêtez-le et affichez-le chez vous pour vous guider dans votre travail. Prenez une autre feuille et reconmmencez...."

 

La pression s'est relâchée, son index suit l'arrondi de ma lèvre gonflée pour s'arrêter entre les deux et longer ma fente. Mon sexe est encore fermé mais comme son doigt s'approche de mon clitoris il commence à s'écarter. Je gémis doucement.

 

" - Bon votre tracé est pas mal placé... laissez tomber cette estompe et essayez d'utiliser un chiffon pour travailler vos volumes. Vous verrez c'est beaucoup plus rapideet d'un rendus plus doux. Gardez quand même l'estompe pour les finitions."

 

L'index qui redescend allié à l'idée d'être caressée si intimement en secret devant tant de monde m'excite au plus haut point, il y a longtemps que j'ai oublié que c'est une fille qui me caresse. Ne dit-on pas que la chair est faible ?

 

" - Observez Flore, elle se contracte c'est signe qu'elle fatigue. Aprenez à observer ces signes, ils doivent vous inviter à vous dépêcher car les crampes peuvent arriver et l'obliger à arrêter immédiatement. Vous devez avoir sur votre feuille assez d'information pour qu'elle puisse la reprendre ensuite."

 

Je n'arrive pas à comprendre que personne n'est encore remarqué que ma concentration n'est plus ce qu'elle a été. L'index de Vanda commence à explorer mes chairs humides, sans vraiment les pénétrer. Il titille l'entrée,  pince une lèvre intérieure, longe puis remonte en s'enfonçant comme dans du beurre tellement je suis excitée.... Offerte aussi par ma pose à portée de cette machiavélique main.

 

"- Ecoutez mais c'est bien ça ! Vous commencez à interpréter plutôt que de chercher à reproduire... Regardez comme vous avez accentuée la raideur de Flore et cette façon qu'a Vanda de se pencher à légèrement... Très dynamique, bravo !"

"- Mais les poses ne sont pas vraiment comme ça..."

"- Et alors ? Interprétez ! Vous n'êtes pas une machine à reproduire mais une conteuse... Vous nous racontez une histoire dans ce dessin, une histoire inspirée par nos muses. C'est bien mieux que de reproduire exactement, on s'en fiche de voir une reproduction ! Non ?"

"- Sans doute...."

"- Alors ! Lachez-vous bon sang ! Je ne vous demande pas de jetter de la peinture sur votre toile mais de lacher vos repères... de laisser l'inspiration vous guider !"

 

Je ne peux retenir un petit gémissement. La main se retire instantanément, comme si elle avait compris que la limite à ne pas dépasser est atteinte. Sur l'instant la frustration est si grande que j'ai envie de choper cette main pour la remettre à son ouvrage mais je reprends mes esprits à l'idée que 50 personnes sont en train de m'observer dans tous mes détails.

 

La fin de la pose se déroule d'une façon plus classique. Je reprend complètement mes esprits, puis ma respiration posée et enfin je me demande bien ce qui m'a pris d'accepter si docilement cette main qui n'appartient pas à mon copain mais à cette fille... pire encore d'y prendre un grand plaisir. Il va falloir que j'ai une explication avec cette Vanda !

 

Quand la séance se termine Vanda saute au pied de la petite estrade et s'habille tranquillement devant tout le monde. Moi je remet mon peignoir et je voudrais bien attendre le bon moment pour lui parler mais une envie pressante me pousse à quitter la salle.

 

Lorsque je sors des toilettes je vois Vanda qui attend son tour.

 

« - Mais qu'est-ce qui t'as pris de me tripoter comme ça en public ! »

 

Mon ton se voudrait être dur mais je dois m'avouer qu'il trahit mon trouble et même une pointe d'amusement.

 

« - Il faut bien s'occuper pendant les poses, ça ne t'as pas plu ? »

 

Elle affiche un grand sourire et accompagne sa question d'un petit clin d'œil.

 

« - Ben pour être franche....Si ! Mais il faut que tu sache que je ne suis pas.... »

 

Je n'ose prononcer le mot de peur de la vexer mais elle me comprend à demi mots.

 

« - T'inquiètes ! Moi non plus... mais j'avais tout sous la main, ça aurait été bête de ne pas en profiter, non ? Il faut bien s'occuper sinon les poses passent trop lentement... »

 

Puis elle entre dans les toilettes et s'enferme. J'hésite entre l'attendre pour continuer cette mise au point ou partir et j'opte finalement pour la seconde solution....

Par Fragon - Publié dans : En public ! - Communauté : LIBERTINAGE
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