Lundi 3 novembre 1 03 /11 /Nov 19:41

 

Laissez-moi donc vous raconter ce qui m'est arrivé....

 

Pour commencer il faut que je vous dise que je suis modèle, c'est à dire que je pose toute nue pour des peintres, des sculpteurs ou des élèves d'écoles artistiques soucieux d'étudier l'anatomie. Cette activité est généralement très sérieuse, les gens qui nous regardent sont très respectueux et pour dire la vérité s'intéresse plus à leur travail qu'au modèle... à tel points qu'il n'est pas rare d'entendre le maître des lieux s'écrier :

« - Vous ne regardez pas assez le modèle ! Elle pourrait quitter la salle sans que personne ne s'en aperçoive avant 10 minutes ! »

 

Pour en revenir à mon histoire, ce jour là je devais poser dans un célèbre atelier situé à Montparnasse. Comme souvent dans ce lieu nous allions poser à deux et je ne connaissais pas l'autre fille.

 

Fidèle à mon habitude je suis arrivée en avance et je suis allé me changer, c'est à dire me déshabiller et passer un peignoir dans un bureau à l'abri des regards indiscrets avant de rejoindre la salle où les élèves m'attendent. Il faut dire que dans cette salle il peut tenir jusqu'à 50 personnes, parfois plus.

 

 Je me suis placée sur la petite estrade, j'ai allumés les projecteurs qui vont nous éclairer et je me suis assise face au gens qui s'installent, bougent des chevalets, sortent des feuilles de leur carton à dessin.

 

L'autre fille n'est pas encore arrivée et pourtant l'heure de début de séance approche. Le professeur vient me voir discrètement pour me demander où elle est. Je lui réponds que je ne la connais pas et il m'informe qu'elle se prénomme Vanda. Je ne connais pas de modèle avec ce prénom...

 

L'heure de la séance étant arrivée je m'apprête à retirer mon peignoir quand entre une jeune fille brune, peut-être 22 ans, vêtue d'un tee-shirt blanc et un jeans moulant. Visiblement très à l'aise elle traverse la salle à grandes enjambées, salue pas mal de gens au passage et fait la bise à une fille qui a installé son chevalet presque au pied de l'estrade. Je peux entendre ce qu'elles se disent.

 

« - Merci de m'avoir prévenue que tu posais aujourd'hui. »

« - Tu sais bien que c'est toujours un plaisir pour moi de poser pour toi, ma puce ! »

 

Puis elle monte sur l'estrade et regarde la salle.

 

« - Toutes mes excuses, j'ai été retardée par ma séance précédente qui  n'en finissait pas. Je suis confuse... »

 

Tout en s'excusant elle retire prestement son tee-shirt et dévoile une poitrine à la fois ferme et généreuse. Le tee-shirt expédié sur une chaise au pied de l'estrade elle se tourne vers moi et déboutonne son jeans.

 

« - Tu t'appelles comment ? »

« - Flore. »

« - Enchantée, moi c'est Vanda. »

 

Elle baisse non sans mal son jeans puis retire en même temps que ses chaussettes et expédie le tout en vrac sur la même chaise. Il ne suis reste plus qu'une simple culotte en coton blanc, elle glisse ses pouces sous l'élastique... puis déclanche l'hilarité générale en entamant une petite danse faussement pudique et s'écriant :

 

« - Me regardez pas comme ça ! C'est gênant ! »

 

Vanda est une brune radieuse. Elle respire l'enthousiasme et la bonne humeur. Ses cheveux  coupés en garçonne encadre un visage un peu ingrat en partie à cause d'un nez qui a une petite bosse comme s'il avait été cassé. En revanche son corps est remarquable : une poitrine incroyablement ferme malgré son volume généreux, des hanches bien dessinées et pas un poil de graisse nul part... Elle donne l'impression d'être très sure de l'effet qu'elle provoque car elle bouge avec une aisance fabuleuse.

 

D'un seul geste elle retire sa culotte et l'expédie avec adresse rejoindre le reste de ses vêtements sans même regarder la chaise. Maintenant toute nue elle me regarde.

 

« - On y va ? »

 

Je réalise que c'est maintenant moi qu'on attend et retire mon peignoir d'une façon précipitée et, il faut le reconnaître, beaucoup moins classieuse que ma collègue. Vanda regarde ma nudité avec curiosité.

 

« - T'es mimi dis donc ! J'aimerai bien te croquer ! »

 

Je suis plutôt châtain clair avec le pubis quasiment rasé à l'exception d'une petite bande que mon copain qualifie de « minimum syndical ».

 

« - Tu dessines ? »

« - Oui j'ai fait les arts appliqués... et toi ? »

« - Moi pas du tout, je suis comédienne, enfin j'essaye. »

« - Tu poserais pour moi ? Mais j'te préviens j'ai pas les moyens de te payer. »

« - Ben.... »

« - J'peux te filer des crobars, par contre... avec plaisir même. »

« - Oui, dans le fond pourquoi pas ? »

« - Super ! Je crois qu'on nous attend. On y va ? »

« - Ok, choisi une pose et je me compose avec toi. »

 

Vanda opte pour une pose de profil par rapport à la salle et face à moi. Elle simule une marche en s'appuyant fermement sur sa jambe droite et en avançant sa jambe gauche pour ne poser que la pointe de son pied. C'est une pose très difficile à tenir même si elle s'appuie sur le mur. Soit elle assure en pose, soit elle ne la tiendra pas plus de 5 minutes... mon petit doigt me dit que c'est probablement la première solution la bonne.

 

J'opte pour une pose face à elle, en simple déhanché comme si j'étais en train de l'attendre. La pose dure 10 minutes et comme je l'avais pensé Vanda la tient sans difficulté.

 

Pour la seconde pose Vanda s'approche de moi, pose ses mains sur mes épaule et me chuchote « - Laisses-toi faire »

 

Elle me pivote face au public puis se place derrière moi et me passe un bras autour de mon cou comme si elle voulait m'étrangler. Puis elle me tire en arrière avec douceur.

 

« - Ca te va comme pose ? »

 

Je cherche un équilibre un peu plus stable.

 

« - Oui c'est bon. »

 

Petit à petit, comme à chaque pose, je prends conscience de mon corps et de sa position d'une façon incroyablement détaillée. Je suis en contact à plusieurs endroits avec Vanda. Il y a son bras sur mon cou , mes épaules s'appuie sur elle au niveau de ses clavicules... il me semble bien qu'un de ses seins s'aplatit sur mon dos et je sens les poils de son pubis sur une fesse.

 

Dans la salle les gens sont silencieux, concentrés sur leurs feuilles. On n'entend  que le bruit des crayons et le pas du maître qui serpente entre les chevalets.

 

« - Qu'est-ce que vous faites là ? ... Non ! Commencez par la tête et construisez petit à petit ou partez de la forme générale si vous préférez mais dessinez avec méthode ! Comment voulez-vous construire si vous sautez sans arrêt de coq à l'âne ! »

 

Il avance un peu...

 

« - Pourquoi perdez-vous votre temps à dessiner le drapé pendant que les modèles posent ? Il ne bougera pas le drapé ! »

 

« - La tête est un poil trop petite... rajoutez un peu de cheveux ici et ça passera.... Comme ça vous voyez ? »

 

Ce prof est sympa... il mettre de l'humour dans ses commentaires, ça nous occupe...

 

« - Non oubliez l'anatomie ! Regardez ce que vous m'avez fait ! On dirait Hulk quand il est en colère... Non ne cherchez pas à comprendre... là je ne sais pas ce que c'est mais ça fait une forme de haricot, et bien je dessine un haricot.... Comme ça..... Ici j'ajoute la touffe noire qui sert de cheveux à Vanda... et puis n'ayez pas peur de placer ça, c'est important pour qu'on comprenne... là... il ne faut pas avoir peur on a pas de comité de censure ici... comme ça vous voyez ? »

 

Je sens de temps en temps un petit mouvement de Vanda, elle bouge un peu pour faire circuler le sang... seules les modèle expérimentés savent que ça permet de tenir plus longtemps. Sans cela arrivent crampes et fourmis... ses poils caressent doucement ma fesse et ce n'est pas désagréable je dois bien l'avouer.

La suite : En public ! 2eme partie
Par Fragon - Publié dans : En public ! - Communauté : LIBERTINAGE
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Lundi 3 novembre 1 03 /11 /Nov 19:49

Avant la pose suivante, qui sera plus longue, nous avons le droit à une pause pour récupérer un peu. Traditionnellement pendant ces pauses les modèles remettent leur peignoir, ce que je fais. Mais les vêtements de Vanda sont pêle-mêle sur une chaise en bas de l'estrade, aussi elle reste nue et marche pour se dégourdir les jambes. Je ne peux m'empêcher de la regarder. Je comprend que les nus fascinent tant les artistes, c'est vraiment intéressant à observer un corps de femme. J'observe les muscles de ses jambes qui travaillent quand elle marche, ses seins qui se lèvent et d'abaissent en rythme, ses fesses qui se tendent et se détendent...

 

Le professeur prépare ses élèves pour la séance plus longue.

 

« - Nous allons travailler cette pose longue sur une variante à deux des trois grâces, un sujet classique souvent utilisé en peinture et en sculpture. Connaissez-vous la signification symbolique de ce sujet ? »

 

« - Ce sont des déesses ? »

 

« - Oui si on veut, elles sont filles de Zeus et d'Eurynomé et compagnes d'Aphrodite... Chaque grâce a son symbole : la beauté, les arts et de la fertilité ou la beauté, la douceur et l'amitié selon les interprétations. »

 

Tout en parlant le professeur s'approche de l'estrade.

 

« - Vanda mettez-vous face à la salle... oui avec un déhanché s'il vous plait. Voilà parfait. Maintenant Florelle vous allez vous mettre dos à la salle avec vote épaule gauche contre l'épaule droite de Vanda. »

 

Je retire mon peignoir et prend la place qu'il m'indique. Le professeur se recule un peu pour juger du tableau...

 

« - Florelle c'est parfait mais reculez juste un peu pour laisser un peu d'air entre vous... voilà c'est parfait ! Ca va pour vous ? »

Vanda répond pour nous deux.

« - Oui... mais 30 minutes il faudra qu'on bouge de temps en temps. »

« - Bien sur, du moment que vous retrouvez la pose... »

« - On est des professionnelles. »

« - Je sais Vanda, je sais... »

 

Dans la salle, que je ne vois plus, beaucoup de bruits que j'observe. Du papier qu'on bouge, des crayons qu'on taille, de l'eau qu'on fait couler dans des récipients en verre qui tintent, des toussotements, des bruits de pas....

 

Poser développe des capacités que le commun des mortels néglige : l'observation des bruits, des regards, la gestion de la circulation de son sang qui nécessite de petits mouvement régulier, le maintient d'un équilibre qui oblige à faire travailler constamment ses muscles. Il est aussi possible de deviner un dessin en écoutant comment il est dessiné, par exemple la personne qui est derrière moi à droite travaille à grands coups secs elle utilise sans doute un crayon qui fait « toc » quand il se pose sur la feuille. J'imagine un dessin nerveux avec de grandes arabesques qui traduisent d'une façon vigoureuse le mouvement...

 

Un événement me tire de ma torpeur. Vanda vient d'effleurer mon ventre du dos de sa main. Si vous vous souvenez de notre pose, je suis le dos vers la salle et face au mur et Vanda est face à la salle avec sa partie gauche cachée derrière moi. Si je fais ce rappel c'est que cela a une certaine importance pour la suite de l'histoire.

 

« - Prenez le temps de regarder... Concentrez-vous sur les deux modèles. Comment sont-elles proportionnées l'une par rapport à l'autre ? Comment sont-elles placées ? N'oubliez pas que la perspective joue aussi pour le nu, pensez à recréer la profondeur....»

 

Le temps passe un peu puis la main de Vanda et semble cherche par une spirale de son index l'emplacement de mon nombril sur lequel il s'attarde. J'hésite à lui envoyer un petit coup de ventre pour l'éloigner mais finalement la sensation n'est pas désagréable alors je la laisse faire.

 

« - La pose va être assez longue mais n'oubliez pas que nos modèle vont fatiguer et perdre petit à petit les tensions que vous observez en ce moment. Votre esquisse préparatoire ne doit pas dépasser 5 minutes.... Ne perdez pas de temps dans des détails superflus pour le moment.... »

 

Le majeur rejoint l'index et ensemble ils repartent à l'exploration de mon ventre, tout doucement et en l'effleurant à peine. Habituellement je suis plutôt chatouilleuse mais pas dans ce cas précis. Au contraire ce que je ressens est très doux, très diffus.

 

« -  L'équilibre est maintenu par un léger travail des muscles, observez-les et vous en apprendrez beaucoup plus sur le fonctionnement du corps humain que dans tous les manuels d'anatomies artistiques....»

 

N'allez pas croire que ce genre de chose est fréquent dans les poses, c'est bien la première fois que cela m'arrive. En général les contacts se limitent aux besoins de la pose. Le duo de doigts élargis sont cercle en descendant, passe sous le ventre et fini par effleurer les premiers poils de mon pubis avant de se retirer aussi vite qu'ils sont venus. Ce contact fugace a provoqué une réaction immédiate d'excitation, sans vraiment mouiller toutefois.

 

« -  Observez que Vanda n'est pas droite, l'une de ses épaules tombe comme son bras et l'autre se relève... ce qui laisse à penser que son bras est un peu relevé, est-ce exact Vanda ?»

 

Vanda répond d'une voix calme...

 

"- Tout à fait, monsieur."

 

Les doigts sont remontés, l'index explore le fond de mon nombril pendant que le majeur forme un demi cercle assez large à l'extérieur. Mon début d'envie ne s'arrête pas pour autant et ce n'est pas la sensation toujours présente derrière moi de la salle d'observateurs attentifs qui me calme, bien au contraire. Je risque un regard vers Vanda, elle regarde fixement la salle comme sa pose l'exige... j'aurais pourtant bien lui faire comprendre que je ne suis pas lesbienne, qu'il y a erreur sur la personne.

 

" -  Non ! Que faites vous ? Vous ne voyez pas sa crête iliaque ?"

" - Si monsieur..."

" - Et bien dessinez-là bon sang ! N'ayez pas peur ! C'est un os, même s'il est enrobé de graisse, un os ! Pas de la guimauve....»

 

Lentement mais sûrement l'index descend verticalement par rapport depuis le nombril, traverse de haut en bas mon pubis et longe délicatement l'extérieur de ma lèvre droite. Cette fois je mouille vraiment.

 

" - Vous avez peur des pubis ?"

" - Non monsieur mais...."

" - Vous avez peur de la censure ? Nous ne sommes pas censurables ! Des pubis on en voit sculptés dans tous les jardins publiques, peints dans tous les plus grands musées du monde !"

 

Lorsque l'index remonte le long de ma lèvre droite, le majeur le rejoint de l'autre coté le long de ma lèvre gauche. Le duo s'arrête puis exerce une pression légère sur mes lèvres, comme s'il voulait l'empêcher de s'écarter pour ouvrir mon passage. Je respire d'une façon plus saccadée et essaye de me re-concentrer sur ma pose.

 

" - Ah.... Mais c'est pas mal du tout ça ! Rehardez ! Tout est posé en quelques traits, les poses sont campées, on comprend le mouvement et le rapport entre les modèles... c'est presque dommage de ne pas l'arrêter là vous ne croyez pas ?"

"- Euh... si."

"- Et bien suivez votre idée ! Arrêtez-le et affichez-le chez vous pour vous guider dans votre travail. Prenez une autre feuille et reconmmencez...."

 

La pression s'est relâchée, son index suit l'arrondi de ma lèvre gonflée pour s'arrêter entre les deux et longer ma fente. Mon sexe est encore fermé mais comme son doigt s'approche de mon clitoris il commence à s'écarter. Je gémis doucement.

 

" - Bon votre tracé est pas mal placé... laissez tomber cette estompe et essayez d'utiliser un chiffon pour travailler vos volumes. Vous verrez c'est beaucoup plus rapideet d'un rendus plus doux. Gardez quand même l'estompe pour les finitions."

 

L'index qui redescend allié à l'idée d'être caressée si intimement en secret devant tant de monde m'excite au plus haut point, il y a longtemps que j'ai oublié que c'est une fille qui me caresse. Ne dit-on pas que la chair est faible ?

 

" - Observez Flore, elle se contracte c'est signe qu'elle fatigue. Aprenez à observer ces signes, ils doivent vous inviter à vous dépêcher car les crampes peuvent arriver et l'obliger à arrêter immédiatement. Vous devez avoir sur votre feuille assez d'information pour qu'elle puisse la reprendre ensuite."

 

Je n'arrive pas à comprendre que personne n'est encore remarqué que ma concentration n'est plus ce qu'elle a été. L'index de Vanda commence à explorer mes chairs humides, sans vraiment les pénétrer. Il titille l'entrée,  pince une lèvre intérieure, longe puis remonte en s'enfonçant comme dans du beurre tellement je suis excitée.... Offerte aussi par ma pose à portée de cette machiavélique main.

 

"- Ecoutez mais c'est bien ça ! Vous commencez à interpréter plutôt que de chercher à reproduire... Regardez comme vous avez accentuée la raideur de Flore et cette façon qu'a Vanda de se pencher à légèrement... Très dynamique, bravo !"

"- Mais les poses ne sont pas vraiment comme ça..."

"- Et alors ? Interprétez ! Vous n'êtes pas une machine à reproduire mais une conteuse... Vous nous racontez une histoire dans ce dessin, une histoire inspirée par nos muses. C'est bien mieux que de reproduire exactement, on s'en fiche de voir une reproduction ! Non ?"

"- Sans doute...."

"- Alors ! Lachez-vous bon sang ! Je ne vous demande pas de jetter de la peinture sur votre toile mais de lacher vos repères... de laisser l'inspiration vous guider !"

 

Je ne peux retenir un petit gémissement. La main se retire instantanément, comme si elle avait compris que la limite à ne pas dépasser est atteinte. Sur l'instant la frustration est si grande que j'ai envie de choper cette main pour la remettre à son ouvrage mais je reprends mes esprits à l'idée que 50 personnes sont en train de m'observer dans tous mes détails.

 

La fin de la pose se déroule d'une façon plus classique. Je reprend complètement mes esprits, puis ma respiration posée et enfin je me demande bien ce qui m'a pris d'accepter si docilement cette main qui n'appartient pas à mon copain mais à cette fille... pire encore d'y prendre un grand plaisir. Il va falloir que j'ai une explication avec cette Vanda !

 

Quand la séance se termine Vanda saute au pied de la petite estrade et s'habille tranquillement devant tout le monde. Moi je remet mon peignoir et je voudrais bien attendre le bon moment pour lui parler mais une envie pressante me pousse à quitter la salle.

 

Lorsque je sors des toilettes je vois Vanda qui attend son tour.

 

« - Mais qu'est-ce qui t'as pris de me tripoter comme ça en public ! »

 

Mon ton se voudrait être dur mais je dois m'avouer qu'il trahit mon trouble et même une pointe d'amusement.

 

« - Il faut bien s'occuper pendant les poses, ça ne t'as pas plu ? »

 

Elle affiche un grand sourire et accompagne sa question d'un petit clin d'œil.

 

« - Ben pour être franche....Si ! Mais il faut que tu sache que je ne suis pas.... »

 

Je n'ose prononcer le mot de peur de la vexer mais elle me comprend à demi mots.

 

« - T'inquiètes ! Moi non plus... mais j'avais tout sous la main, ça aurait été bête de ne pas en profiter, non ? Il faut bien s'occuper sinon les poses passent trop lentement... »

 

Puis elle entre dans les toilettes et s'enferme. J'hésite entre l'attendre pour continuer cette mise au point ou partir et j'opte finalement pour la seconde solution....

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